Lyon5 000 choucroutes emportées en un week-end, la Brasserie Georges remet le couvert
- 14/01/21
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Situé tout à côté du jardin botanique, le projet des Forêts d’Asie est toujours en cours de réalisation. Son ouverture initialement prévue en décembre 2020, est décalée de plusieurs mois.
Entamé à l’automne 2019 au cœur du parc de la Tête d’Or, le chantier est réalisé presque en catimini. Et pourtant, il est très attendu. Imaginé ou plutôt lancé par les élus de l’ancienne mandature, il doit laisser place à un nouvel ensemble capable d’accueillir des espèces animales menacées dans leur milieu naturel. Dans la droite ligne ou presque, de ce qui s’est fait avec la plaine Africaine. Il y a un an tout juste, on nous annonçait une fin de travaux fin 2020. Et bien aujourd’hui, les barrières de chantier sont toujours là, l’aménagement n’est pas terminé.
Entre-temps, il y a eu changement d’équipes et l’arrivée d’élus écologistes. Pour qui le sujet semble un peu plus délicat. Sans traîner les pieds, loin de là, ils marchent tout de même sur des œufs. Des mises au point ont dû être faites pendant la campagne électorale et récemment encore, face aux inquiétudes des élus de l’opposition.
Le projet n’est pas remis en cause et de toute manière, il était déjà bien entamé. Là-dessus l’adjoint au maire de Lyon, en charge des questions de Biodiversité, Nature en ville et de Protection animale, Nicolas Husson est on ne peut plus clair. Non le projet n’est pas modifié, pas question que l’on revienne dessus. Pour la Ville de Lyon, maître d’ouvrage de l’opération, le chantier est réalisé comme prévu.
C’est autour de l’ancien enclos des éléphants que tout se passe. Les concepteurs des agences ALEP (architectes) et BASE (paysagistes), ont imaginé de présenter les animaux dans un nouvel environnement fait d’eau et de végétation luxuriante. Pour cela, ils s’appuieront sur l’ancien bâtiment de l’éléphanterie restructuré, et sur l’installation de deux volières.
L’ensemble de quelque 3 000 mètres carrés, sera en mesure d’abriter 30 espèces animales asiatiques. 25 d’entre elles font leur entrée pour la première fois en terres lyonnaises, des mammifères, mais aussi des reptiles et des oiseaux. L’idée est de protéger les espèces animales ou même végétales menacées dans leur milieu naturel et de sensibiliser davantage le public à la préservation de la biodiversité.
Pas de quoi faire tousser les nouveaux élus. « C’est un élément clef pour améliorer le bien-être animal, même si ce n’est pas la solution idéale », a indiqué récemment Nicolas Husson qui dit avoir rencontré les associations défendant la cause animale et trouvé une écoute réciproque et mutuelle.
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