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- 11/12/19
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Elle peut être naturelle, impériale, anglaise ou hongroise, épaisses ou fines et peut atteindre 40 centimètres de long... pour un peu que l’on soit patient.
La moustache, nouvel artifice capillaire à la mode ? Il semblerait en effet, en 2019, selon le Wall Street Journal. Mais pour le Lyonnais Kevin Vela alias @moustache_powers sur Instagram, c’est déjà une habitude de vie. Son père a toujours porté la barbe et lui, le Perpignanais, a baigné dans l’univers de Dali… et de ses bacchantes si particulières.
« Je me suis décidé à la laisser pousser en 2016. Je suis parti 8 mois en Argentine. J’ai essayé la barbe aussi, mais ça ne m’allait pas bien car elle n’était pas assez régulière. Ce sont les premiers mois qui sont difficiles : la moustache n’est pas belle et elle part dans tous les sens. Mais j’étais en voyage et ça m’a permis de m’y habituer » explique-t-il.
De retour en France, il commence à se renseigner, à chercher des informations sur les réseaux sociaux. « J’étais novice en la matière et il y avait très peu d’informations. En pleine période hipster, c’était surtout la barbe dont on parlait sur internet. Peu à peu, j’ai fait des rencontres et j’ai pu glaner certains conseils ». Parmi les contacts importants, le Toulousain Hugo, alias Stachman sur instagram. Âgé de 30 ans, il fait partie de ces rares moustachus… jeunes !
Début 2019, le duo tombe sur l’annonce de l’organisation du championnat du monde barbe & moustache en Belgique… et décide d’y participer ! Ils rejoignent une vingtaine d’autres français en avril et découvrent un univers incroyable. « En France, nous ne sommes pas reconnus ni véritablement regroupés. Pas d’association, pas de fédération… c’est dommage et ça manque ! ». Il termine 7e dans la catégorie « English (moustache fine et horizontale) et se prend au jeu.
En juin, le championnat national se déroule à Paris et il l’emporte ! « J’ai envie de militer, de faire connaître la moustache. On m’interpelle souvent dans la rue ou à mon travail lorsque je sers des gâteaux. C’est que ça intéresse ! Mais le plus difficile est d’assumer sa moustache, surtout à mon âge. La mienne continue de pousser un peu plus chaque jour… et je ne me vois pas la couper. Mon objectif ? M’engager afin de promouvoir mes convictions comme avec le mouvement Movember, qui cherche à améliorer la qualité de vie des hommes » conclut-il.
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